Recevant hier, jeudi 31 janvier 2008, les membres de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le pape Benoît XVI leur a demandé de prêter "une attention particulière" aux "problèmes difficiles et complexes de la bioéthique". Cette congrégation prépare en ce moment un document sur l’enseignement de l’Eglise sur les nouvelles découvertes bioéthiques (après Donum Vitae, parue en 1987).
Le magistère de l’Eglise doit en effet "proposer aux fidèles et à tous les hommes de bonne volonté les principes et les orientations éthico-morales pour les nouveaux questionnements importants", fondés sur le respect de l’être humain de sa conception à sa mort naturelle et "l’originalité de la transmission de la vie humaine à travers les actes mêmes des époux".
"Lorsque des êtres humains au stade le plus exposé de leur existence sont sélectionnés, tués ou utilisés comme simple matériel biologique, il est évident qu’ils sont des choses et non des personnes. Et ce traitement remet en cause le concept même de dignité de la personne humaine."
Benoît XVI a rappelé que l’Eglise "apprécie et encourage le progrès scientifique qui ouvre des perspectives thérapeutiques extraordinaires" mais qu’elle a aussi "le devoir d’éclairer les consciences afin que les avancées scientifiques soient respectueuses de tout être humain".
La Croix (Isabelle de Gaulmyn) 01/02/08 – Vatican Information Service 31/01/08