A l’occasion de l’assemblée générale de l’ONU à New York le 21 octobre dernier (cf. revue de presse du 22/10/03), Mgr Celestino Migliore, Observateur permanent du Saint-Siège aux Nations unies, s’est prononcé en faveur d’une “Convention internationale contre le clonage d’êtres humains” qui interdirait toutes formes de clonage, reproductif et thérapeutique.
Mgr Migliore, a rappelé “qu’une des missions fondamentales des Nations unies est de défendre les droits de tous les êtres humains. Si les Nations unies interdisent la reproduction par clonage sans interdire le clonage pour la recherche, alors, pour la première fois, cette organisation légitimerait la création d’êtres humains dans le but exprès de les détruire”.
Il a insisté sur le fait que sa “délégation n’est pas spécifiquement religieuse, mais qu’elle découle du processus de la raison informée par des résultats scientifiques”.
Il a expliqué : “Le clonage humain, qui conduit à la création d’embryons humains, est le début de l’histoire de la vie humaine. Et c’est un problème universel car l’embryon est un être humain, indépendamment de sa situation géographique. La reproduction d’êtres humains par clonage enfreint la loi de la nature, toutes les délégations sont d’accord sur ce principe : il en est de même pour le clonage d’embryons humains utilisés pour la recherche. Un embryon cloné – en vue de la recherche – est destiné à une destruction programmée“.
C’est pourquoi le Saint-Siège demande “l’interdiction au plus vite du clonage des embryons humains“.
Zenit 29/10/03