L’Osservatore Romano publie le discours du représentant du Vatican lors du débat sur le clonage humain à l’assemblée générale de l’ONU les 21 et 22 octobre 2004 et le document envoyé à tous les membres de l’Organisation.
Ces documents exposent les implications scientifiques et éthiques propres à l’utilisation des cellules souches embryonnaires et adultes. Ils mettent en avant les résultats déjà obtenus, pour l’homme, par les thérapies utilisant des cellules adultes et rappellent que les thérapies cellulaires à base de cellules embryonnaires n’apportent pas de solution même au stade de l’animal et que le clonage des primates n’est pas encore au point. Ce qui conduit le Saint Siège à demander qu’on ne disperse pas des ressources humaines et financières limitées entre une voie sans perspective proche et éthiquement inacceptable (les cellules embryonnaires) et une voie de recherche prometteuse dès à présent efficace et éthiquement bonne (les cellules adultes). Il y a obligation à favoriser la filière qui soignera le plus rapidement possible le plus grand nombre.
Par ailleur le Saint Siège dénonce les recherches sur l’embryon qui "impliquent la commercialisation ou le sacrifice d’êtres humains au profit de quelques rares privilégiés".
Une abondante bibliographie scientifique internationale accompagne ces deux textes.
L’Osservatore Romano 07/12/04