Le député Cedric Villani, qui doit remettre demain son rapport sur l’Intelligence artificielle (IA), a rencontré, dans le cadre de sa mission, l’initiative Ethik-IA qui « cherche à proposer un cadre positif de déploiement de l’IA et de la robotisation en santé ». La construction de ce cadre éthique doit reposer, selon eux sur « cinq clés de régulation » :
- L’information et le consentement du patient,
- La garantie humaine de l’intelligence artificielle,
- La graduation de la régulation en fonction du niveau de sensibilité des données de santé,
- L’accompagnement de l’adaptation des métiers,
- L’intervention d’une supervision externe indépendante.
A l’occasion de sa rencontre avec le député, David Gruson, membre d’Ethik-IA et de la chaire santé de Sciences Po Paris, explique que « la santé sera un secteur prioritaire dans son rapport. Mais le fond sera suivi dans le cadre des états généraux de la bioéthique ».
De son côté, Jean-François Delfraissy, le président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), avait, dès le lancement des états généraux de la bioéthique, soulevé la question « du consentement devant un robot ».
Emmanuel Macron doit dévoiler sa vision « de la France de l’IA », le 29 mars, jour de la remise du rapport Villani.
Hospimédia, Jérôme Robillard (27/03/2018)