Une étude menée au Canada sur 50 831 nourrissons nés prématurément entre 2004 et 2017 montre que « la survie des bébés prématurés a bondi de 25 % après l’introduction de nouvelles pratiques dans les unités néonatales ». Selon cette étude, les bébés nés à moins de 33 semaines de gestation ont vu « leur survie augmenter de 56,6 % à 70,9 %, sans problèmes de santé majeurs ». L’étude a été publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne[1].
Le docteur Prakesh Shah du Sinai Health de Toronto, directeur du Réseau néonatal canadien et auteur principal de l’étude, indique que les mesures prises avaient également « augmenté la survie de 5 % pour les bébés nés entre 23 et 25 semaines de gestation ». Parmi ces mesures rassemblées dans le programme EPIQ[2] : « Une utilisation accrue des stéroïdes pour les mères 48 heures avant l’accouchement pour aider les bébés dont les poumons ne seraient pas complètement développés, une augmentation de la température corporelle des nourrissons à la naissance, et une réduction de l’utilisation de la ventilation invasive pour les aider à respirer ».
Pour aller plus loin :
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[1] Canadian Medical Association Journal (2020). www.cmaj.ca/lookup/doi/10.1503/cmaj.200008
[2] Evidence-based Practice for Improving Quality.
Medical Xpress, Canadian Medical Association Journal (27/01/2020) – La Presse canadienne (27/01/2020)