Canada : Une étude pour améliorer la survie des prématurés de 25%

Publié le 28 Jan, 2020

Une étude menée au Canada sur 50 831 nourrissons nés prématurément entre 2004 et 2017 montre que « la survie des bébés prématurés a bondi de 25 % après l’introduction de nouvelles pratiques dans les unités néonatales ». Selon cette étude, les bébés nés à moins de 33 semaines de gestation ont vu « leur survie augmenter de 56,6 % à 70,9 %, sans problèmes de santé majeurs ». L’étude a été publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne[1].

Le docteur Prakesh Shah du Sinai Health de Toronto, directeur du Réseau néonatal canadien et auteur principal de l’étude, indique que les mesures prises avaient également « augmenté la survie de 5 % pour les bébés nés entre 23 et 25 semaines de gestation ». Parmi ces mesures rassemblées dans le programme EPIQ[2] : « Une utilisation accrue des stéroïdes pour les mères 48 heures avant l’accouchement pour aider les bébés dont les poumons ne seraient pas complètement développés, une augmentation de la température corporelle des nourrissons à la naissance, et une réduction de l’utilisation de la ventilation invasive pour les aider à respirer ».

Pour aller plus loin :

Des jumeaux prématurés battent un record de survie

Bébés prématurés : des chances de survie dès 22 semaines

Nouveau-nés prématurés : des bébés viables de plus en plus tôt

Un test sanguin pour prédire les naissances prématurées

 


[1] Canadian Medical Association Journal (2020). www.cmaj.ca/lookup/doi/10.1503/cmaj.200008

[2] Evidence-based Practice for Improving Quality.

Medical Xpress, Canadian Medical Association Journal (27/01/2020) – La Presse canadienne (27/01/2020)

 

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Interface cerveau-machine : un homme atteint de la maladie de Charcot parvient à « parler »
/ Transhumanisme

Interface cerveau-machine : un homme atteint de la maladie de Charcot parvient à « parler »

Des scientifiques ont mis au point une interface cerveau-machine qui « traduit les signaux cérébraux en paroles avec une précision ...
Une adolescente qui voulait être euthanasiée traitée par neuromodulation
/ Fin de vie

Une adolescente qui voulait être euthanasiée traitée par neuromodulation

« C'est comme si on lui avait lancé une bouée de sauvetage », témoigne sa maman. « Reste à savoir si le traitement ...
blood-1813410_960_720_pixabay

Des cellules iPS humaines différenciées en cellules souches hématopoïétiques

Ces travaux ouvrent la voie à des traitements personnalisés, par exemple pour les enfants atteints de leucémie ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres