Les douze jurés et les trois magistrats professionnels ont rendu leur verdict. Christine Malèvre est condamné à 12 ans de réclusion criminelle pour la mort de 6 patients sur 7, dont elle était accusée.
La peine prononcée en première instance en janvier dernier était de 10 ans (cf. revue de presse du 03/02/03).
L‘avocat général, François-Louis Coste, lors de son réquisitoire, a montré que “ce procès est le dévoilement d’une imposture“. Il est revenu ainsi sur l’image dont bénéficiait Christine Malèvre en 1998 quand l’affaire a éclaté, celle d'”une infirmière émouvante qui, seule, sait regarder et comprendre les mourants. On en débat sur Internet, on lance des pétitions, on lui fait écrire ses aveux. On oppose son courage à la lâcheté et à l’indifférence de ses collègues”.
Reprenant les déclarations successives de C. Malèvre pour certaines desquelles il apparaît clairement qu’elle a menti, François-Louis Coste déplore que “son mensonge a pu faire passer une attitude criminelle pour un problème de société“.
Libération (Eric Favereau) 16/10/03 – Le Figaro (Marie-Estelle Pech) 16/10/03 – Nouvelobs.com 16/10/03