Bernard Kouchner expose ses positions concernant la révision des lois de bioéthique, positions favorables à la recherche sur l’embryon et au clonage thérapeutique : » la révision de la loi doit être l’occasion d’ouvrir des perspectives nouvelles pour la recherche, pour les malades d’aujourd’hui (…) ». Il craint, cependant, de n’être pas suivi à cause de « la peur et la méfiance » qu’inspire une telle orientation. Il propose « deux pistes » pour les éviter :
– » se doter d’un organe d’expertise ad hoc, capable d’anticiper le progrès, de l’accompagner et de l’encadrer « . C’est dans cette optique que le gouvernement a créé l’Agence de la procréation, de l’embryologie et de la génétique humaine.
– » sortir le débat du seul champ de l’idéologie (…). Le débat éthique doit devenir clinique , au service de la personne malade « . Pour Bernard Kouchner, il faut développer dans tous les hôpitaux des espaces de débat pour que les malades puissent participer aux décisions qui le concernent.