Belgique : L’euthanasie “complètement hors de contrôle”

Publié le 18 Juin, 2015

Un rapport académique publié par le Journal of medical ethics a révélé les inquiétantes dérives euthanasiques qui ont lieu en Belgique où « l’euthanasie est complètement hors de contrôle » (cf. Synthèse Gènéthique du 15 janvier 2015).

Ce rapport révèle notamment la fréquence des euthanasies actives pratiquée sans consentement du patient.

 

« Les citoyens belges devraient être conscients de la situation actuelle, à savoir que leur vie peut en arriver au point où des médecins pensent qu’elle ne vaut plus la peine d’être vécue, et décider de mettre le patient à mort en l’absence de volonté contraire explicite », écrit le professeur Raphaël Cohen-Almagor, de l’université de Hull.

 

« Les barrières de sécurité prévues par la loi sont inadéquates et insuffisantes » mentionne le rapport : ces pratiques ne sont « tout simplement pas poursuivies et sont mêmes revendiquées sans équivoques et impunément ».

 

« L’euthanasie non demandée dépasse très largement les quelques milles cas d’euthanasie qui sont enregistrés par an en Belgique » déclare le professeur Jean-Louis Vincent, de la société de soins intensifs belge. « Ces interventions actives ne sont rapportées à aucune commission » précise-t-il.

 

1,8 % des décès en Belgique seraient provoqués par une euthanasie non consentie. En plus de 10 ans “pas un seul de ces cas n’a été transmis au parquet alors qu’un décès sur 60 serait la conséquence d’une euthanasie non demandée” ce qui constitue « juridiquement, un meurtre » (cf. Synthèse Gènéthique du 23 mars 2015).

 

De plus cette pratique se ferait « sous le radar », et « une suspicion pèse sur les personnes chargées de contrôler la loi ».

 

Mme Herremeans, présidente de la commission de contrôle de l’euthanasie, est en effet également présidente de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), principal lobby pro-euthanasie. Elle tiendrait « un langage militant et sans équivoque » et ferait la promotion d’« une interprétation toujours plus souple des conditions de mise en œuvre de l’euthanasie ».

 

En Belgique, « l’encadrement de l’euthanasie s’est avéré une chimère dangereuse », peut-on lire dans le Figaro.

 

Le Figaro(Joseph Junker),19/06/2015

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Interface cerveau-machine : un homme atteint de la maladie de Charcot parvient à « parler »
/ Transhumanisme

Interface cerveau-machine : un homme atteint de la maladie de Charcot parvient à « parler »

Des scientifiques ont mis au point une interface cerveau-machine qui « traduit les signaux cérébraux en paroles avec une précision ...
Une adolescente qui voulait être euthanasiée traitée par neuromodulation
/ Fin de vie

Une adolescente qui voulait être euthanasiée traitée par neuromodulation

« C'est comme si on lui avait lancé une bouée de sauvetage », témoigne sa maman. « Reste à savoir si le traitement ...
blood-1813410_960_720_pixabay

Des cellules iPS humaines différenciées en cellules souches hématopoïétiques

Ces travaux ouvrent la voie à des traitements personnalisés, par exemple pour les enfants atteints de leucémie ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres