Dans la Libre Belgique, le philosophe Michel Ghins et le professeur Jacky Botterman, oncologue et chef d’un service de soins palliatifs, font une priorité des soins palliatifs. "Ces soins n’ont pas pour objectif de guérir ou de retarder l’évolution de maladies graves et potentiellement mortelles mais d’assurer au patient le maximum de confort physique, psychique".
Les auteurs rappellent que les soins palliatifs ne sont pas des soins quand "il n’y a plus rien à faire". Ils regrettent que ces soins soient peu ou mal appliqués et expliquent les "bonnes pratiques" médicales en fin de vie : accompagnement physique, psychique et spirituel, écoute des malades, soulagement de la douleur.
Les auteurs déplorent que ces soins ne représentent qu’une fraction minime du budget de la Sécurité Sociale et qu’ils manquent de moyen. Ils insistent sur la nécessité de former les futurs médecins et les professionnels de santé à cette culture de l’attention et de l’écoute des malades.
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La Libre Belgique 09/06/06