Les autorités chinoises ont confirmé, le 21 janvier 2019, que, comme annoncé par le chercheur chinois He Jiankui, une deuxième femme enceinte d’un « bébé génétiquement modifié ».
Selon les résultats de l’enquête menée par le gouvernement provincial du Guangdong en Chine, He Jiankui a « produit de faux documents d’évaluation éthique », mis en place « à titre privé » une équipe de recherche qui comprenait des scientifiques étrangers et utilisé « des technologies à la sécurité et à l’efficacité douteuses » (cf. Pékin confirme la modification génétique des jumelles).
La deuxième femme enceinte serait « vraisemblablement à 12-14 semaines de grossesse », selon le Dr Hurlbut, un médecin et bioéthicien américain de l’université de Stanford en Californie, qui est en contact avec le chercheur depuis deux ans.
Selon l’agence de presse officielle Chine nouvelle, cette femme, ainsi que les deux jumelles de la première grossesse, « vont être placées sous observation médicale ». Le scientifique chinois a quant à lui été placé « dans un appartement de l’Université des sciences et de la technologie du Sud (SUSTech) à Shenzhen, proche de Hong Kong ».
AFP (22/01/19)