Avortements tardifs : les grossesses suivantes davantage à risque

Publié le 5 Mar, 2020

Une étude[1] menée par des chercheurs finlandais montre « de très faibles effets négatifs » engendrés par un avortement sur les grossesses ultérieures, mais « un risque plus élevé » en cas d’avortement tardif.

La recherche s’est appuyée sur « 418 690 femmes ayant accouché pour la première fois d’un enfant unique entre 1996 et 2013 en Finlande ». Les scientifiques ont constaté « un risque accru de naissance extrêmement prématurée et de très faible poids à la naissance chez les femmes ayant subi un ou des avortement(s) tardif(s) par rapport à celles ayant subi un ou des avortement(s) précoce(s) ».

Note Gènéthique : Pour limiter les biais, l’étude exclut les avortements tardifs pratiqués pour raison médicale.

Pour aller plus loin :

Allongement du délai légal pour avorter en Belgique : « Cette loi va trop loin »

En Inde, l’avortement pourrait être autorisé jusqu’à 24 semaines

Avortement : « Ce n’est pas parce que vous voulez oublier que vous oubliez »

Les fœtus pourraient ressentir la douleur dès 13 semaines de gestation

 


[1] Situ KC et al, The duration of gestation at previous induced abortion and its impacts on subsequent births: A nationwide registry‐based study, Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica (2020). DOI: 10.1111/aogs.13788

Medical Press, Wiley (04/03/2020)

 

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