Dans un avis du 20 octobre, le procureur général du Tennessee, Jonathan Skrmetti, a affirmé que la nouvelle loi de l’Etat sur l’avortement ne concerne pas les embryons humains non transférés dans l’utérus d’une femme.
Elle n’est applicable que « lorsqu’une femme a un enfant à naître vivant dans son corps » car, selon la loi, un avortement consiste à utiliser « un instrument, un médicament, un produit (…), une autre substance ou un dispositif dans l’intention d’interrompre la grossesse d’une femme que l’on sait enceinte » (cf. Avortement : le choix des Etats américains se précise).
Par conséquent, l’élimination des embryons non transférés n’est pas un « avortement criminel ». L’avis avait été demandé par une femme qui, ayant effectué une fécondation in vitro, voulait savoir comment « se débarrasser de ses embryons fabriqués en excès ».
Source : Tennessee Lookout, Sam Stockard (01/11/2022) – Photo : iStock