Une clinique au Japon a utilisé la technique controversée du diagnostic préimplantatoire génétique sur trois femmes depuis 2002 sans obtenir l’approbation du (JSOG) Japan Society of Obstetrics and Gynecology.
Le diagnostic préimplantatoire génétique est strictement limité au Japon à la vérification d’embryons ayant un handicap potentiel ou une maladie génétique.
Deux des trois femmes souhaitaient seulement choisir le sexe de leur bébé, tandis que la troisième femme voulait avoir un diagnostic en raison d’une anomalie chromosomique lors de sa dernière maternité.
La plupart des experts ont critiqué cette technique qui encourage le ciblage des embryons.
Le directeur de la clinique, Dr Tetsuo Otani qui n’a pas cherché l’approbation du “JSOG” pour ces diagnostics déclare : “Je désire suivre les directives du “JSOG” autant que je le peux. Mais c’est juste une organisation d’obstétriciens, donc je n’ai pas l’intention de suivre les règles à 100 pour 100″.
La première femme ayant déjà deux garçons, est parvenue à être enceinte après 20 inséminations artificielles, mais quand elle a constaté que son foetus était masculin, elle a décidé d’interrompre sa grossesse. Finalement en juin 2003, elle tombe enceinte d’un foetus féminin comme elle le souhaitait.
Daily Yomiuri 04/02/04