En Nouvelle-Zélande, alors qu’un référendum sur l’euthanasie doit se tenir le 19 septembre prochain (cf. Nouvelle Zélande : loi sur l’euthanasie et objection de conscience ; Nouvelle – Zélande : le référendum sur l’euthanasie sera lourd de conséquences), Vicki Walsh, 53 ans et « mourant d’un cancer » appelle ses concitoyens à s’opposer à sa légalisation. La crainte de Vicki : que « les gens se sentent contraints de mettre fin à leur vie plus tôt qu’ils ne le devraient ». « Je me sens aussi comme un fardeau parfois et je ne reçois pas cette pression » témoigne-t-elle.
Vicki Walsh souffre d’un glioblastome multiforme, « un cancer agressif du cerveau », diagnostiqué en juin 2011. Les personnes qui en sont atteintes « meurent généralement dans les 14 mois suivant le diagnostic ».
« On m’a toujours dit qu’on ne pouvait rien faire de plus », déclare-t-elle. Mais « en huit ans, neuf ans, les choses ont changé, alors j’ai subi une autre opération, j’ai eu des radiothérapies et maintenant nous avons ce médicament[1] que nous payons ». « Neuf ans plus tard, Vicki est toujours là, vivant près de Palmerston North avec son mari et ses deux enfants devenus adultes. » « J’aime ma vie, vous savez, j’aime ma vie » affirme la néo-zélandaise.
[1] Avastin
Source : New Zealand Herald, RNZ (08/09/2020) – Photo : iStock