Mme Helen McCrave, lors de ses premiers traitements pour une fécondation in vitro au Peninsular Centre for Reproductive Medicine d’Exeter, avait accepté, dans le cadre du don d’ovules, le prélèvement de la moitié de ses ovules. En contre partie, la clinique offre une prise en charge facilitée pour les traitements suivants. Quand Helen McCrave est retournée dans la clinique pour un troisième essai, on lui a expliqué que ses ovules n’étaient pas utiles puisqu’elle n’était ni blonde, ni aux yeux bleus ce qui remettait en cause son propre traitement dans la clinique.
La clinique s’est défendue de respecter les lois en vigueur : dans le cadre des dons d’ovules et de sperme, les cliniques britanniques doivent ficher les gamètes selon différents critères (entre autres physique) du donneur. Jonathan West, spécialiste de la fertilité dans cette clinique a déclaré : “nous essayons de tenir compte des caractéristiques physiques en essayant d’assortir des donateurs. C’est pratique courante.”
Helen McCrave a déclaré “vous ne pouvez pas me dire que personne dans la région d’Exeter n’a besoin de mes ovules. Nous n’essayons pas de créer une “super race”, nous essayons tout juste d’avoir des enfants“.
Plymouth Evening Herald 14/07/03 – The Daily Express 15/07/04 – The Washington Times 15/07/04