Selon un rapport de l’université du Kent et de My Surrogacy Journey, une organisation qui promeut la gestation par autrui, le nombre de GPA réalisées en Angleterre et au Pays de Galles a presque quadruplé en 10 ans. En effet, 413 « ordonnances parentales » qui « transfèrent la filiation légale » ont été enregistrées en 2020. On en dénombrait 117 en 2011. Les deux-tiers des couples qui ont recours à la GPA sont des couples homme-femme, âgés de 30 à 40 ans.
Actuellement, au Royaume-Uni, la loi stipule que la « mère porteuse » est la mère légale de l’enfant à sa naissance, mais une évolution de la législation est envisagée. La Commission des lois doit publier des recommandations fin 2022.
La GPA est légale au Royaume-Uni depuis 1985 mais la « GPA commerciale » est interdite. Néanmoins il existe quatre « organisations à but non lucratif » en Grande-Bretagne[1] qui mettent en relation « parents d’intention » et mères porteuses. Et il n’est pas contraire à la loi de payer les « frais » d’une mère porteuse. Des frais qui s’élèvent « en moyenne » entre 12 000 et 20 000 livres, indiquent les associations, « mais il n’y a pas de limite ».
[1] COTS, Brilliant Beginnings, My Surrogacy Journey et Surrogacy UK
Source : Daily Mail, Luke Andrews (22/09/2021) ; BBC, Jo Deahl (22/09/2021)