Réunie en assemblée autour du thème "la mission de la femme dans l’Eglise et dans la Société", la conférence épiscopale colombienne (CEC) a répété que "les campagnes du ministère de la protection sociale doivent aider les femmes à affronter de manière plus positive leur grossesse et non les conduire à sacrifier la nouvelle vie qui grandit en elles".
Pour Mgr Luis Augusto Castro Quiroga, président de la CEC, "la vie est une valeur non négociable" et "constitue un test pour chaque démocratie" : "une personne démocratique doit être le plus grand et le plus enthousiaste défenseur de ceux qui ne peuvent se défendre eux-mêmes, des personnes plus faibles, qu’il s’agisse de la femme victime d’abus ou de l’enfant à naître".
Mgr Gilbert Aubry, évêque de La Réunion, avait, dans un communiqué, lui aussi rappelé qu’"il n’y a pas de droit à l’avortement" mais "un droit des femmes en détresse à être soutenues et aidées pour échapper aux contraintes qui peuvent les conduire à ne voir d’autre issue à leur situation que l’avortement". "L’avortement est toujours un drame pour la femme concernée, pour l’être humain détruit, pour la société", avait-il rappelé.
Selon l’INSEE, 4 518 avortements ont été pratiqués à La Réunion en 2005 pour 14 610 naissances. Une étude de la DRASS souligne que "la part des IVG de mineures dans le nombre total d’IVG a presque doublé, de 6.2% en 1996 à 11.3% en 2004".
Zenit 30/01/08 – Zenit 31/01/08