A Paris, une nouvelle charte va être expérimentée dans trois cimetières parisiens.
Parmi les mesures préconisées, la mairie de Paris recommande notamment les cercueils « faits d’un bois issu de forêts françaises garanties écologiques ». Elle bannit le nylon et l’acrylique : les défunts devront être habillés en vêtements fabriqués en fibres naturelles, coton ou lin. Ou encore, « si les défunts ont un cathéter il faudra leur enlever car le métal n’est pas biodégradable ». D’aucuns s’inquiètent déjà du traitement non précisé des dents en or…
Avec « 669 000 décès en France en 2020 selon les données de l’INSEE » (cf. Covid-19 : En Europe, la moitié des décès ont lieu en maison de retraite), le chiffre d’affaires du secteur est estimé à environ 2,5 milliards d’euros par an. Un marché « resté très actif pendant la pandémie », explique Florence Fresse, déléguée générale de la Fédération Française des Pompes Funèbres (FFPF), et qui « ne connait pas la crise ».
Sources : Atlantico, Benoît Rayski (02/11/2021) ; l’Express, Céline Delbecque (02/11/2021) – Photo : vlanka de Pixabay