<p><strong>Fusion des noyaux</strong></p>
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La fécondation naturelle implique la fusion des noyaux des deux gamètes, l’un d’origine maternelle, l’autre d’origine paternelle. Par des techniques voisines de celles utilisées par le clonage, certains tentent actuellement1 de réaliser dans des ovocytes d’autres types de fécondation : fécondation d’un noyau femelle par un noyau femelle, fécondation d’un noyau mâle par un noyau mâle. </p>
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<strong>Une empreinte parentale </strong></p>
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<p>Mais chez les mammifères (à la différence des batraciens), au moment de la méiose, des phénomènes épigénétiques différencient le génome mâle et le génome femelle. </p>
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<p>L’ADN d’origine mâle porte ainsi une trace de son origine : même le matériel génétique que le mâle a reçu de sa mère est modifié pour porter une empreinte de son origine actuelle, c’est à dire mâle. Il en est de même pour l’ADN d’origine femelle. Cette « empreinte parentale » rend impossible la procréation entre hommes (avec l’aide d’un ovocyte féminin) ou entre femmes (sans aucune intervention masculine) : la fécondation est ainsi forcément sexuée chez les mammifères. <br />
(1) : Colloque biologie du développement, Embryon 2000 </p>
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