Le Conseil fédéral suisse a « inscrit la trisomie 21 dans l’annexe de l’ordonnance concernant les infirmités congénitales, avec effet au 1er mars 2016 ». Par conséquent, c’est l’assurance-invalidité (AI) qui prendra en charge les mesures médicales nécessaires pour traiter les troubles souvent associés à la trisomie 21, « en particulier la faiblesse musculaire et le retard mental »[1]. L’AI est « compétente pour les assurer jusqu’à l’âge de vingt ans ». Actuellement ces coûts sont remboursés par l’assurance obligatoire des soins (AOS).
Le changement « apportera un soulagement financier aux assurés concernés et à leur familles, puisque l’AI ne déduit pas de franchise », contrairement à l’AOS.
[1] Les « autres troubles figurent déjà aujourd’hui sur la liste des infirmités congénitales ».
Tribune de Genève (3/02/2016)