Atteinte d’un cancer en phase terminale, Lynda Bluestein, originaire du Connecticut, a conclu un accord avec l’Etat du Vermont pour avoir recours au suicide assisté. Son Etat d’origine n’autorise pas cette pratique.
Cette femme de 75 ans sera la première non résidente à mettre fin à ses jours dans cet Etat qui a adopté, en 2013, une loi autorisant le suicide assisté pour les personnes en phase terminale. En vertu de la loi, les médecins peuvent prescrire des substances létales aux résidents du Vermont atteints d’une maladie incurable avec une espérance de vie de six mois maximum.
Cette décision qui intervient après un procès intenté l’été dernier par la patiente et un médecin de Middlebury, Diana Barnard, supprimerait l’obligation de résidence de la législation du Vermont. Une obligation qui, selon les requérantes, violait les clauses de la Constitution relatives « à l’égalité de protection et aux privilèges et immunités ».
La législation ainsi modifiée doit être adoptée par le Sénat de l’Etat puis signée par le gouverneur républicain Phil Scott pour entrer en vigueur.
En cas d’approbation, le Vermont serait le deuxième Etat, après l’Oregon, à autoriser le suicide assisté aux non-résidents atteints d’une maladie en phase terminale. Aux Etats-Unis, dix Etats autorisent le suicide médicalement assisté mais seul l’Oregon permet aux non-résidents d’y avoir recours. Un projet de loi est à l’étude dans cet Etat.
Source : AP news, Lisa Rathke (14/03/2023) – Photo : Pixabay