Vendredi dernier, lors d’une conférence de presse réunissant les médias au ministère de la santé (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 11/01/13), Marisol Touraine "a présenté […] de nouvelles mesures pour mettre fin à la prescription notoirement excessive des pilules de 3ème génération en France".
Ainsi, elle a tout d’abord " demand[é] à l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) de saisir les instances européennes pour que les indications des autorisations de mise sur le marché (AMM) soient révisées dans un sens restrictif". Dans un second temps, "la ministre a demandé à [l’ANSM] de définir les conditions de prescription particulière pour ces médicaments. Par exemple, obliger les médecins, avant de prescrire une pilule de 3ème ou 4ème génération, à remplir un formulaire confirmant qu’ils sont bien dans le cadre d’une prescription de deuxième intention et que la patiente ne présente pas de facteurs de risques d’accidents". Enfin, Marisol Touraine "souhaite qu’une étude rétrospective pharmaco-épidémiologique soit réalisée pour évaluer le nombre de complications vasculaires chez les femmes sous contraceptifs oral", et rappelle aux professionnels de santé que "les déclarations de complications vasculaires" sont "obligatoires".
Le Figaro (Damien Mascret) 12/01/13 et 13/01/13 – Le Quotidien du Médecin.fr (David Bilhaut) 11/01/13 – La Croix 14/01/13 – Le Monde 12/01/13