Le gouvernement de Panama a annoncé qu’il renonçait à modifier la législation sur l’avortement face à une large mobilisation de la population en faveur de la vie et contre l’avortement.
La semaine dernière, le gouvernement avait déposé à l’Assemblée un projet de loi visant à élargir la dépénalisation de l’avortement. Actuellement, l’avortement est interdit, sauf en cas de violences sexuelles et en cas de danger pour la vie de la mère ou du bébé. Dans le premier cas, le projet de loi proposait d’élargir à deux ou trois mois le délai pour avorter et dans le deuxième cas, il proposait de ne mettre aucun délai.
Mgr José Dimas Cedeno Delgado, archevêque de Panama, avait demandé de lire une lettre à toutes les messes le dimanche 4 février dans laquelle il appelait tous les fidèles à se retrouver devant l’Assemblée nationale "pour accompagner les députés et les inviter à défendre le plus grand bien : la vie humaine".
Zenit 08/02/07