Dans le cadre des débats qui ont lieu à l’ONU sur la transsexualité et le genre, un rapport remet en cause les opérations destinées à changer de sexe et montre que ces opérations ne sont pas une solution pour les personnes souffrant de troubles de l’identité sexuelle.
Les chercheurs auteurs du rapport soulignent que "l’identité sexuelle est inscrite sur chaque cellule du corps et peut être déterminée par test ADN. Cela ne peut être changé". Ils ajoutent qu’il "n’existe aucune preuve que la confusion quant à l’identité de genre – une identité de genre qui serait contraire à la structure anatomique – soit congénitale".
Si des anomalies génétiques peuvent exister, ceux qui demandent à changer de sexe n’ont pour la majorité aucune anomalie génétique et présentent des taux d’hormones correspondant à leur propre sexe. Ainsi, expliquent les chercheurs, "lorsqu’un adulte, normal en apparence et dont le fonctionnement corporel est normal, pense que quelque chose de laid ou de défectueux dans son apparence nécessite un changement, il est clair qu’existe un problème psychologique significatif". Les personnes prétendant avoir une "identité de genre" opposée à leur anatomie sont pour beaucoup sujets à des souffrances psychologiques tels que "dépression, anxiété sévère, masochisme, haine de soi, narcissisme, et des conséquences d’une enfance troublée par des abus sexuels et des situations familiales difficiles". Régler des difficultés de nature psychologique par un acte chirurgical est un "choix catégoriquement inopportun – et donc médicalement et éthiquement peu judicieux" écrivent les chercheurs qui expliquent que des problèmes d’identité ne se résolvent pas par une opération et qu’en ce qui concerne l’identité sexuelle, personne ne naît avec le "mauvais corps".
Liberté Politique 24/06/11