Les débats à l’assemblée générale de l’ONU sur l’adoption ou non du projet de convention contre le clonage humain, commencés en février 2002, sont inscrits à l’ordre du jour, jeudi et vendredi prochains.
Les partisans d’une interdiction totale du clonage humain s’opposent aux partisans d’une interdiction limitée au clonage reproductif.
La proposition du Costa Rica, soutenue par plus de 60 pays (dont les États-Unis et le Vatican), demande l’interdiction de toute forme de clonage, à savoir le clonage d’embryons pour faire naître un enfant (dit clonage reproductif) et le clonage d’embryons pour la recherche (dit clonage thérapeutique). Elle fait valoir qu’il s’agit du même clonage, reproduisant toujours un embryon.
La proposition de la Belgique, notamment appuyée par la Chine, le Japon, le Royaume Uni et la France, prévoit l’interdiction du clonage reproductif seul et laisse chaque pays se doter de sa propre législation en ce qui concerne le clonage d’embryons pour la recherche.
En novembre 2003, faute d’accord, la question avait été reportée à 2 ans, en 2005, sur proposition de l’Organisation de la Conférence islamique. Finalement, les débats ont lieu cette année. Entre temps, les 22 membres de la Ligue des États arabes ont signé une déclaration interdisant toute forme de clonage (cf. revue de presse du 17/06/04).
S‘il n’y a pas d’accord pour une convention internationale interdisant toute forme de clonage, peut être sera-t-il laissé à chaque État le soin de légiférer.
Pas d’interdiction du clonage humain à l’ONU, lettre de novembre 2003 | |
Dossier Clonage sur www.genethique.org |
Nouvelobs.com (Cécile Dumas) 18/10/04 –