Des voix s’élèvent en réaction à l’annonce de la première euthanasie d’un mineur de 17 ans en Belgique (cf. Belgique : un mineur euthanasié).
« Parfait triomphe du nihilisme » se désole Michael Cook, éditeur de BioEdge. Paul Tully, secrétaire général du mouvement Protection of Unborn Children, estime « très inquiétant que la sédation palliative ait été choisie pour ce patient, plutôt que des soins palliatifs appropriés. Nous sommes profondément attristés de voir que la vie d’une jeune personne a été prise de cette manière ».
Dans ce domaine comme dans d’autres « l’offre suit la demande », explique quant à elle Carine Brochier de l’Institut Européen de bioéthique. « Il n’a pas fallu 15 ans pour que ça devienne une bonne façon de mourir. On présente l’euthanasie comme la seule bonne façon de mourir. » (…) « Ce qui s’est passé pour les adultes, on est en train de le reproduire pour les enfants. Et on est en train de voir des propositions de loi pour des personnes atteintes de démence. Et ça ne va pas s’arrêter. »
KTO (22/09/2016) – Aleteia (22/09/2016)