Dans son discours de clôture de l’Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France le 9 novembre 2010, le Cardinal André Vingt-Trois a rappelé que la bioéthique "touche des questions fondamentales pour le bonheur de nos concitoyens" et que c’est un sujet où se joue "la cohérence entre le respect de la dignité humaine et le progrès des techniques biomédicales".
Face à un tel enjeu, "il n’est pas sérieux de réduire ce débat à un affrontement entre les partisans de telle recherche scientifique et ceux qui se sont engagés dans une autre recherche. L’obscurantisme des uns vis-à-vis des autres n’est pas digne des Français qui attendent, parfois avec inquiétude, plus de hauteur de vue car ils espèrent simplement de nouvelles thérapies, et rien d’autre", a-t-il insisté.
Cela ne peut être possible que grâce à un dialogue objectif et complet. "Un tel dialogue, a précisé le Cardinal, n’accepte pas l’obscurantisme ni l’opinion versatile qui se justifie de ses changements en inventant différentes catégories d’éthique, comme si la responsabilité dans le respect de la dignité humaine, était à géométrie variable selon que l’on est scientifique ou que l’on est politique".
www.eglise.catholique.fr 09/11/10