Les médecins expriment leur difficulté à appliquer l’une des dispositions de la loi du 4 mars 2002 selon laquelle si un mineur veut expressément “garder le secret sur son état de santé“, “le médecin peut se dispenser d’obtenir le consentement du ou des titulaires de l’autorité parentale sur les décisions médicales à prendre lorsque le traitement ou l’intervention s’impose pour sauvegarder la santé” de ce mineur. Les médecins sont inquiets du risque d’isolement qui peut en résulter chez ces jeunes en particulier quand il s’agit de cas d’interruption de grossesse, de toxicomanie ou de menace suicidaire.
La Croix (Marianne Gomez) 19/11/02