Selon une étude belge dirigée par le Dr Frédéric Aman de l’Université Catholique de Louvain, “la crainte que le foetus subisse des séquelles n’est pas justifiable pour retarder un traitement contre le cancer ni pour mettre fin à la grossesse ou faire naître un enfant prématurément“, dès lors que les “traitements sont administrés après le premier trimestre“.
Pour réaliser son étude, l’équipe du Dr F. Aman a procédé à l’examen de 38 enfants dont les mères ont subi une chimiothérapie alors qu’elles étaient enceintes, et ont comparés les résultats avec ceux de 38 autres enfants dont les mères n’ont pas subi de traitement. Tant sur le plan mental que cardique, aucune différence n’a été constatée entre les deux groupes.
Une autre étude a par la suite consisté à suivre des enfants dont les mères avaient fait l’objet d’une radiothérapie alors qu’elles étaient enceinte d’eux. Tant concernant leur comportement que leur santé, les résultats étaient normaux.
Journaldemontreal.com 28/09/2014