Du 11 au 13 novembre 2004, se sont réunis 650 médecins spécialistes de la fin de vie de 73 pays pour le 19ème congrès international du Conseil pontifical pour la pastorale du monde de la santé sur les soins palliatifs.
Le cardinal Barragan, président de ce Conseil pontifical, a souligné la différence entre soins palliatifs et acharnement thérapeutique : "L’acharnement thérapeutique signifie le prolongement inutile de la vie : prolonger douloureusement une agonie, alors qu’il n’existe plus aucune ressource pour redonner la vie. En revanche les soins palliatifs entendent redonner la vie, pour faire en sorte que le patient trouve l’état mental, social et spirituel le plus adapté pour vivre au mieux le dernier moment".
Pour Mme Vittorina Zagonel, oncologue et directeur du département d’oncologie de l’hôpital "Fatebenefratelli" de Rome, "l’objectif de l’assistance aux malades en phase terminale est la qualité de la vie : l’accompagner dans ses besoins, jusqu’à la mort, par une qualité aussi de mort. Cette philosophie soutient le besoin de l’exigence des soins palliatifs, avec une équipe pluridisciplinaire intégrée où sont inclus des médecins, des kinésithérapeutes, des psychologues, des assistants sociaux, des assistants spirituels, des volontaires et les familles".
Le congrès s’est déroulé en trois parties :
– l’étude scientifique des soins palliatifs, le traitement de la douleur et l’euthanasie.
– la foi et la sécularisation au cours des deniers moments de la vie, les soins proportionnés et disproportionnés, l’acharnement thérapeutique et une comparaison des différents points de vue des religions.
– les principes à suivre dans la recherche médicale et une nouvelle approche culturelle de la fin de vie.
Zenit 09/11/04 – La Croix (Yves Pipette) 30/11/04