Le Conseil national de l’ordre des médecins et le Conseil supérieur du notariat ont publié mercredi dernier un guide pratique de 8 pages « Vulnérabilité, maladie, fin de vie ». Cet opuscule à vocation pédagogique veut « répondre aux questions simples mais essentielles » que se posent à la fois les patients et les clients des offices notariés confrontés à ces situations et orienter vers un dialogue plus approfondi quand celui-ci s’avère nécessaire.
Le fascicule fait le point sur la personne de confiance, « votre porte-parole auprès du corps médical si vous n’êtes plus en état de vous exprimer », et indique les modalités pour la faire connaître.
Concernant la fin de vie, le document évoque la question des directives anticipées et le cadre légal de leur rédaction : les conditions pour les écrire, les conserver, ce qu’elles peuvent contenir : refus, poursuite ou limitations de traitements ou d’actes médicaux devenus inutiles ou disproportionnés, le recours à une sédation profonde[1]. Il précise aussi ce qu’elles ne peuvent contenir parce que contraire à la loi : demande d’euthanasie ou de suicide assisté.
Enfin, le document reprend les conditions du don d’organes.