Des hommes qui mettent au monde des enfants ? C’est peut-être possible. D’après le Dr Karine Chung, directrice du programme de préservation de la fertilité à la Keck School de Médecine de l’Université de Californie du Sud, il sera possible de « transplanter des utérus aux hommes pour qu’ils puissent procréer » d’ici 5 à 10 ans.
En novembre 2015, la clinique Cleveland a annoncé être capable de transplanter un utérus à une femme née sans utérus ou dont l’organe aurait été endommagé (voir Généthique du 16 novembre 2015). Un an auparavant, en Suède, quatre enfants sont nés grâce à une transplantation d’utérus (cf. Gènéthique du 6 octobre 2014). « Etant donné qu’aujourd’hui les spécialistes de la fertilité sont en mesure de transplanter un utérus aux femmes née sans ou dotée d’un organe malade ou dysfonctionnel, pourquoi ne pas le faire également chez l’homme ? », demande le magazine Marie-Claire. Le Dr Chung affirme que « l’anatomie masculine et féminine ne sont pas si différentes. A un moment ou un autre, quelqu’un parviendra bien à le faire ».
Le Dr Christine McGinn, chirurgienne transgenre et mère de jumeaux, rappelle qu’il existe des traitements qui peuvent« créer des seins capables de produire du lait et de construire un vagin ». Elle ajoute « que les personnes transgenres pourraient logiquement être les premières à émettre ce type de demande ».
Famili (30/11/2015) ; Marie-claire (27/11/2015) ; Buzzarena (27/11/2015)