Le pape François a reçu hier matin le Comité national italien de bioéthique. Après les avoir félicité d’avoir « plusieurs fois répété la nécessité de l’intégrité de l’être humain et de la protection de la santé depuis la conception jusqu’à la mort naturelle », il les a « mis en garde contre le risque de perdre toute référence autre que l’utilité et le profit, surtout dans le contexte actuel marqué par le relativisme et le scepticisme quant aux facultés de la raison humaine ». Il a également exprimé sa « préoccupation face au développement accéléré des sciences et des technologies biologiques et médicales ». La bioéthique « est née pour confronter, grâce à un effort critique, les raisons et les conditions relevant de la dignité de la personne avec les développements de la science et de la technologie, de la biologie et de la médecine ».
Les défis actuels sont nombreux et « délicats », particulièrement celui de « s’opposer à la culture du rebut, qui revêt de multiples formes, y compris le traitement de l’embryon humain comme matériau jetable » et « les personnes malades et âgées proches de la mort ». Enfin, il a encouragé le Comité à « réfléchir au thème du handicap et de la marginalisation des personnes vulnérables dans une société qui tend vers la compétition et l’accélération du progrès ».
AFP (28/01/2016) ; News.va (28/01/2016)