Une conférence sur l’impact de l’avortement dans la mortalité maternelle s’est tenu le 22 mai dernier à Luanda, en Angola.
Genoveva da Conceiçao Lino, ministre angolaise de la Famille, s’y est dite inquiète du taux élevé d’avortements pratiqués par de très jeunes filles (dès 12 ans). De tels actes représentent, pour ces-dernières, une double contrainte, dont leur vie dépend : "en premier lieu, on leur impose la grossesse et ensuite l’intention de pratiquer l’avortement dans leur totale innocence, d’où les efforts qu’il faut déployer pour identifier les facteurs qui sont à la base de la situation et trouver les meilleures solutions pour résoudre ce dilemme".
Alberto Masseca, vice-ministre angolais de la Santé, a, pour sa part, insisté sur la nécessité d’encourager les familles à dispenser à leurs enfants une éducation sexuelle. Un comportement responsable serait en effet propre à faire diminuer de manière conséquente le nombre de situations d’avortements à hauts risques pour la santé – et la vie – de la jeune mère.
Angola Presse 23/05/09