Depuis l’assouplissement de la législation grecque en matière de GPA en 2014[1], le business de la fertilité a explosé et les demandes de GPA sont en plein boom (cf. Gènéthique du 11 aout 2014). Cet assouplissement n’est pas le seul en cause dans cet essor : le « prix » de la GPA, 30.000 euros au total, soit trois fois moins qu’aux Etats-Unis, est fortement incitatif. Aussi, près de soixante cliniques sont désormais spécialisées dans l’aide à la procréation et il y a aujourd’hui plus de demandes que de mères porteuses volontaires dans le pays.
Kostas Pantos, directeur de la clinique Genesis, une clinique spécialisée dans les problèmes de fertilité déclare « qu’en Grèce actuellement il y a un boom du tourisme médical ». Et de constater que « des couples viennent du monde entier » dans sa clinique.
La Grèce est le troisième pays européen à autoriser la gestation pour autrui, après le Royaume-Uni et la Roumanie.
[1] La nouvelle législation a supprimé l’obligation pour les couples désireux de recourir à la GPA d’avoir leur résidence permanente en Grèce.
BFM TV (20/10/2015)