Le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, a annoncé que des fonds seraient mis à disposition des couples ayant recours à des traitements de PMA (procréation médicalement assistée). En même temps, il a admis que l’adoption du projet de loi sur la procréation médicalement assistée prendrait plus de temps que prévu, le gouvernement ayant pour priorité la mise en œuvre de la loi sur l’avortement à la suite du référendum de 2018 (cf. Le parlement irlandais dépénalise l’avortement) et du Brexit. Leo Varadkar a déclaré qu’ « il n’est pas nécessaire que la législation soit adoptée car le traitement est disponible en Irlande, il n’est pas illégal, il sera donc financé ». Le financement des traitements devrait être mis à disposition avant l’adoption de la loi.
En Irlande, le financement d’une FIV (fécondation in vitro), est à l’heure actuelle privé, et représente un coût de plusieurs milliers d’euros. L’aide financière prévue sera soumise à une condition de ressources. Certains critères non encore spécifiés devront être remplis. « De toute évidence », a expliqué Leo Varadkar, « vous allez donner la priorité à une personne qui n’a pas d’enfants plutôt qu’à quelqu’un qui a déjà des enfants, et peut-être aussi aux femmes plus jeunes qui, pour des raisons médicales, ne peuvent pas concevoir, par opposition à une personne qui a entre 50 et 60 ans qui veut avoir un enfant ». En plus de ces critères, il a ajouté : « il y aura toujours une contribution à payer ». Des fonds ont été provisionnés pour l’année prochaine.
En Irlande, environ un couple sur quatre connaît des problèmes de fertilité, selon le Belfast Telegraph.
Bionews, Ruth Retassie (7/01/2019)