Inde : l’affreuse réalité des mères porteuses

Publié le 28 Déc, 2011

Dans un quartier chic de Bombay, à Prabhadevi,  tout près du célèbre temple Siddhivinayal, une petite communauté de femme est retenue dans un minuscule appartement, ressemblant plus à une grange. Ces femmes sont toutes des mères porteuses.

La pièce dans laquelle elles sont gardées est louée par la clinique "Rotunda", clinique d’un autre quartier aisé de Bombay. Elle se présente elle-même sur internet par le biais du site suivant : "www.iwannagetpregnant.com" [ndlr : qui peut se traduire ainsi : www.jeveuxêtreenceinte.com]. Elle est la première clinique indienne sympathisante de la cause homo, trans, et bi sexuelle, concernant "surtout les couples d’étrangers".

Dans cette "mini maternité de substitution", ces mères porteuses dorment à même le sol, mais bénéficient de repas corrects, de médicaments réguliers, et d’une femme destinée à garder la pièce propre.
"Dans la plupart des cas, elles n’ont pas de revenus réguliers, soit parce que leurs maris ne travaillent pas, soit parce qu’ils les ont quittées" explique Anita Soni, gynécologue traitant avec ces mères porteuses. "La majorité d’entre elles n’ont jamais vu plus de 50 roupies de leur vie entière. Maintenant elles gagnent 100 000 roupies, et peuvent ainsi donner une meilleur éducation à leurs propres enfants" ajoute-t-elle.

La difficulté est que ces femmes ont désespérément besoin d’argent, et cachent certaines réalités à la clinique pour être payées, telle que leur âge, la naissance prématurée de leur enfant, ou les soins néonatals qu’il a subi.

Bioedge (Jared Yee) 17/12/11

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