Calico, 23andMe, Google X… etc Rien ne semble plus pouvoir arrêter le géant de l’Internet : Google poursuit sa collecte en masse de donnée ADN (Cf. Synthèses de presse Gènéthique du 13/06/2014, 29/07/2014, 29/10/2014).
Dernier projet en date ? Le déchiffrage du code génétique de 10 000 personnes atteintes d’autisme et leurs familles proches. En effet, ce 9 décembre, l’association Autisme Speaks a annoncé un partenariat avec Google pour « vérifier l’hypothèse selon laquelle l’origine de l’autisme est génétique », explique Rob Ring, scientifique en chef d’Austisme Speaks, au magazine américain Wired.
La mission du géant américain sera la suivante : « Héberger et indexer les données du séquençage pour aider les chercheurs à traquer les différences dans le génome et les variations dans les molécules d’ADN ». Pour cela, Google utilisera Google genomics, un outil qu’il a créé il y a plusieurs mois et « lancé sur le Cloud Plateform de Google, le service de stockage virtuel » dont le contenu ne cesse de s’accroitre de manière exponentielle en raison de l’évolution rapide du séquençage du génome humain.
Ainsi, « les chercheurs pourront explorer des régions particulières et des séquences précises des génomes, dans le but de détecter des variations communes », explique David Glazer, directeur de l’ingénierie pour Google Genomics.
tempsreel.nouvelobs.com 10/12/2014 – Wired.com (Marcus Wohlsen) 09/12/2014