Hier, 7 février 2006, un décret officiel a défini les conditions des "directives anticipées" des patients en fin de vie. Ces directives expriment les souhaits du patient au sujet de la limitation ou l’arrêt des traitements qui le concernent. Elles sont valables trois ans et peuvent être modifiées à tout moment. Elles ne s’imposent pas au médecin chargé de la décision, mais celui-ci doit s’enquérir de leur existence auprès des proches ou du médecin traitant du malade.
Il doit s’agir "d’un document écrit, daté et signé par leur auteur dûment identifié par l’indication de ses nom, prénom, date et lieu de naissance". La possibilité est laissée, si le patient ne peut écrire, qu’elles soient rédigées par une autre personne et signées par deux témoins attestant que la volonté du malade est bien respectée.
Ces directives peuvent être conservées en tout lieu, soit chez le patient, soit laissées à une personne de confiance, soit confiées au médecin traitant.
Libération (Éric Favereau) 08/02/06 – Le Quotidien du Médecin (Renée Carton) 09/02/06 – Le Monde 09 & 10/02/06 – La Croix 09/02/06 – La Croix (Marianne Gomez) 14/02/06