“Délit d’entrave numérique” : seule réponse possible aux femmes qui souffrent après une IVG ?

Publié le 21 Sep, 2016

L’ « acharnement » du gouvernement sur le sujet de l’IVG fait réagir Jean-Frédéric Poisson : « le totalitarisme est en marche », constate-t-il, commentant la volonté de Laurence Rossignol de mettre en place un « délit d’entrave numérique » pour « faire taire les sites proposant une alternative à l’avortement » (cf. IVG : Laurence Rossignol souhaite créer un « délit d’entrave numérique »).

 

Ces sites internet, la ministre a « donné l’occasion à beaucoup d’auditeurs d’aller les consulter pour se faire un avis ». Ils abordent « il est vrai la question de l’avortement en précisant qu’il existe des alternatives et que ce n’est pas une bonne chose en soi. Est-ce donc le crime qui nécessite de les faire taire de force ? ».  Sur ces sites « concurrents » de celui, dédié, du gouvernement, on trouve des témoignages de femmes « qui souffrent après leur avortement et qui auraient aimé être ‘mieux informées’ ». « Le gouvernement a-t-il donc pour projet de faire taire celles qui souffrent de leur avortement parce qu’il faudrait le promouvoir à n’importe quel prix ? Est-ce que les larmes de ces femmes seront elles aussi considérées comme un ‘délit d’entrave numérique’ à l’avortement ? »

 

Sur le site dédié du gouvernement « promu à coup de milliers d’euros », « l’avortement est systématiquement la seule solution proposée ». Pourtant, « l’immense majorité s’accorde à dire que l’avortement est une triste solution ». La baisse du nombre d’avortements en France « doit devenir un objectif de santé publique ».

 

Jean Frédéric Poisson dénonce la « mauvaise fois hors-norme » et la « volonté totalitaire sans limite » d’un « gouvernement esclave de son idéologie mortifère ». Après avoir « imposé un aberrant quota d’avortements dans les hôpitaux », le gouvernement « menace directement ceux des Français qui considèrent que les femmes ont le droit de savoir exactement ce qu’est un avortement d’abord, et quelles solutions alternatives s’offrent à elles ensuite (…) C’est encore une fois la liberté que ce gouvernement tente de supprimer. Le faire au nom du droit des femmes, voilà la vraie perversité ».

Valeurs actuelles (22/09/2016)

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