Le journal « La Croix » reprend dans son édition du jour, les réactions de plusieurs lecteurs sur des questions relatives à la bioéthique. L’un d’entre eux, le professeur Roland Maraud justifie les raisons pour lesquelles on ne peut qualifier un embryon « d’amas de cellules » ce qui en ferait un agglomérat d’éléments quelconques dans la mesure ou cela est contradictoire avec l’ensemble des mécanismes qui s’organisent au cours des six ou sept premiers jours de l’évolution de l’embryon.
Revenant sur les propos de François Dagognet qui considérait que « l’homme peut devenir un moyen si la fin est l’homme », un autre lecteur dénonce que l’on puisse tuer des hommes pour que d’autres en profitent et ceci au nom d’une « solidarité interhumaine ».
«Enfermer la recherche dans un non catégorique me semble vain. Ne peut-elle être en liberté surveillée ? ».Telle est la position de Michel de Lanauze qui souhaiterait une position de l’Eglise moins catégorique.
Réaction vive également d’un lecteur concernant la position de l’Allemagne. Comment ne pas être choqué, estime t-il que ce pays autorise l’importation de cellules embryonnaires mais interdise la recherche sur ses propres embryons.
Enfin, Jean-Dominique Baylé, docteur ès sciences s’intéresse aux relations entre l’Eglise et la science.
La Croix 12/03/02