A Bombay en Inde[1], le nombre d’avortements a augmenté de 5 % en 2017-2018.
Pendant cette période, 35 358 femmes ont eu recours à l’IVG dans 680 centres. 96% des interventions ont eu lieu au premier trimestre de la grossesse et 4 % au deuxième trimestre.
Un seul avortement a été pratiqué sur une mineure de moins de 15 ans, contre huit en 2016-2017 et 271 en 2015-2016. 50 % des mères ayant eu recours à l’IVG ont entre 20 et 29 ans. 1 453 d’entre elles (soit environ 4 %) n’étaient pas mariées.
L’avortement est médicamenteux dans 13 000 cas (37 %), par aspiration manuelle dans 6 000 cas (17 %), par « d’autres méthodes » dans 33 % des cas. Vinoj Manning, directeur exécutif de la Fondation de développement Ipas qui travaille pour les droits reproductifs, affirme que « des efforts conscients doivent être faits » pour supprimer ces autres méthodes.
Pour aller plus loin :
Avortements tardifs en cas de viol : l’Inde fait face à des demandes en hausse
Inde : la Cour Suprême étudiera un nouveau projet de loi sur l’avortement
[1] Bombay ou Mumbai : deuxième plus grande ville du monde avec 21 millions d’habitants.
Times of India, Sumitra Debroy (14/05/2018)