Jean Paul II a participé jeudi dernier au congrès international promu par la congrégation romaine pour l’Éducation catholique et par la Fédération internationale des Universités catholiques .
A cette occasion, le pape a rappelé que « les centres universitaires qui portent le nom de catholique se doivent de respecter les lois de l’Église et le Magistère, notamment en matière de bioéthique« . Jean-Paul II est revenu sur la vocation des Universités catholiques. Elles doivent s’assurer que « la formation culturelle et la recherche soient au service du bien commun et de l’homme qui ne peut pas être considéré comme un simple objet d’investigation » a t-il ajouté. Il a par ailleurs appelé les universités catholiques a prendre une « part active dans la recherche et dans le développement du savoir pour la promotion des personnes et le bien de l’humanité ».
Jean-Paul II n’a pas manqué d’évoquer les questions d’actualité comme le statut de l’embryon et les cellules souches « objets d’expériences et de manipulations inquiétantes qui ne sont toujours pas morales ni justifiées scientifiquement« .
Enfin, revenant sur le concept de globalisation, Jean-Paul II a regretté que les décisions politiques légales et bioéthiques soient dictées non par des préoccupations humaines et sociales mais en fonction de considérations économiques.