Une centaine de généticiens britanniques dirigés par le Dr Anna Murray[1] annoncent avoir « identifié les fragments du génome féminin qui contrôleraient le timing de la ménopause ». Cette découverte publiée dans la revue Nature Genetics ouvre la voie à la mise au point de « nouveaux tests de fertilité ou de nouvelles thérapeutiques médicamenteuses ». Pour le Royal College of Obstetricians and Gynaecologists, ce résultat est prometteur pour les « femmes exposées au risque de ménopause précoce (ou insuffisance ovarienne précoce) ».
Leur travail repose sur l’analyse d’échantillons biologiques « de plus de soixante dix mille femmes ». Les « nouvelles lumières biologiques » apportées pourraient « aider à développer de nouveaux médicaments pour freiner cette perte prématurée des ovocytes qui caractérise l’insuffisance ovarienne précoce ».
Avec ces nouvelles données précisant le patrimoine génétique « impliqué dans le timing de la ménopause », le Dr Anna Murray souhaiterait à terme « être en mesure de faire » un test qui « prédirait l’âge exact de survenue de la ménopause ».
[1] Genetics of Complex Traits, University of Exeter Medical School, Exeter, UK
Jean Yves Nau (29/09/2015)