Quatre experts psychiatres ont rencontré Véronique Courjault – cette femme qui a tué trois de ses enfants nouveau-nés, en 1999, 2002 et 2003 – et ont balayé la thèse du déni de grossesse qui avait été avancée pour expliquer ces actes. Selon eux, "elle est toujours restée au contact de la réalité, y compris de la réalité des trois grossesses" mais "se comporte plus en spectatrice passive et neutre qu’en auteur des faits incriminés, s’exprimant avec un certain détachement affectif et émotionnel". D’ailleurs, Véronique Courjault déclare elle-même à propose de ses victimes : "pour moi, ça n’a jamais été des enfants, ce n’était pas des êtres à part entière".
Le Figaro (Cyrille Louis) 18/04/08 – Le Quotidien du Médecin (Philippe Roy) 22/04/08