Malgré les craintes des médecins et les critiques des parents, un certain nombre de juristes soutiennent la décision de la Cour de Cassation sur l’arrêt Perruche.
Pour eux, en acceptant d’indemniser le jeune Nicolas Perruche, « l’Assemblée plénière n’a sans doute pas voulu autre chose qu’indemniser le handicap dont souffre un enfant et lui permettre ainsi d’affronter le tragédie dont le destin l’a accablé » explique Denis Mazeaud (professeur à Panthéon-Assas, Paris II).
Ils affirment que « ce n’est évidemment pas la vie qui est préjudiciable, contrairement à ce que l’on veut faire croire, mais la vie avec un handicap ».
La Croix 07/03/01