Abbey Ahern, une américaine de 34 ans et son mari Robert, témoignent dans le Daily mail d’une « belle histoire ». Déjà parents de deux enfants, ils apprennent lors d’une troisième grossesse que leur bébé est atteint d’anencéphalie et ne vivra que quelques heures après la naissance. Alors que leur entourage tente de les dissuader, ils choisissent de porter cette grossesse à terme. Ils veulent « vivre ces quelques heures auprès de leur bébé, et faire un don d’organes par la suite ». « Lorsque nous avons appris que notre bébé ne survivrait pas, nous avons tout de même choisi de connaître son sexe. Et quand nous avons su que c’était une fille, nous lui avons donné un prénom : Annie. Notre objectif était de lui donner une identité. Car nous savions qu’elle avait un but, même si elle n’était pas faite pour ce monde » témoignent-ils. Finalement, Annie vivra 15 heures entourée de sa famille. « La courte vie d’Annie a été remplie d’amour, de joie et de paix. J’étais tellement heureuse de l’avoir près de moi avant qu’elle ne décède », rapporte Abbey Ahern. Elle explique aussi que « le don d’organes lui a permis de surmonter cette épreuve ». Cependant, le niveau d’oxygénation trop bas des organes du bébé à la naissance n’a pas permis leur transplantation. Ils ont été utilisés pour la recherche.
Note de Gènéthique : Teddy, un nouveau né donne ses reins : l’instrumentalisation d’une histoire courageuse mais troublante
Daily Mail, Miranda Bryant (2/01/2017)