Dans le journal Le Monde, Louise L. Lambrichs, écrivain et membre de l’Association « La Cause des bébés » revient sur la condamnation quasi unanime du clonage reproductif. Qualifier une telle pratique de « crime contre l’espèce humaine » entraînerait selon elle la condamnation de l’enfant à naître et offrirait la voie aux instrumentalisations les plus odieuses. Elle plaide pour le respect et l’accueil de ces enfants qui pourraient naître de cette technique.
L’urgence à l’heure actuelle ne concerne pas la technique elle-même mais son application prématurée. Elle dénonce que des scientifiques tels que le Pr Antinori ou Brigitte Boisselier de la secte des raëliens ne fassent pas l’objet d’un mandat d’arrêt européen. Le stade actuel de l’expérimentation animale démontre qu’il est criminel de passer aujourd’hui à l’humain. C’est ce crime spécifique qu’il convient aujourd’hui de punir.
Le Monde (Louise L. Lambrichs) 29/01/03