Il y a quelques jours, l’équipe de Shinya Yamanaka (de l’université de Kyoto) et celle de James Thompson (de l’université Wisconsin-Madison) annonçaient avoir réussi à transformer des cellules de peau en cellules pluripotentes, c’est-à-dire capables de se différencier en beaucoup de cellules du corps humain (cf. Synthèse de presse du 21/11/07). Pour cela, les chercheurs ont reprogrammé les cellules de peau humaine en y introduisant quatre gènes.
Parmi les gènes utilisés, celui baptisé c-MYC présentait un risque tumoral, empêchant toute application clinique. Les scientifiques ont donc modifié le protocole : avec seulement 3 gènes, ils ont obtenu, aussi à partir de cellules cutanées de souris et d’humains adultes, des cellules souches pluripotentes.
Aucune des 26 souris dérivées de cellules souches sans c-MYC n’est morte de tumeur, alors que sur les 37 souris issues de cellules souches avec c-MYC, 6 sont mortes de tumeur.
Cette nouvelle avancée de l’équipe du Pr Yamanaka avait été évoquée la semaine dernière au cours du colloque sur les cellules souches adultes qui se tenait au Sénat (cf. Synthèse de presse du 23/11/07).
Le Quotidien du Médecin 04/12/07 –