Des chercheurs de l’Université de Louisville aux Etats-Unis ont présenté une étude sur les "très petites cellules souches de type embryonnaire" ("very small embryonic-like stem cell", VSEL), lors de la conférence annuelle de "l’American Society of Hematology" (ASH), qui s’est tenue du 5 au 8 décembre 2009 à la Nouvelle Orléans. Les VSEL, qui représentent "une population hétérogène de cellules souches présentes dans la moelle osseuse partagent des propriétés semblables aux cellules souches embryonnaires" mais sans posséder "les effets négatifs potentiels" associés à ces dernières. Cette étude menée par Marius Ratajczah, chercheur au ‘Stem Cell Institute’ du ‘James Graham Cancer Center’ de l’Université de Louisville (Kentucky), a été effectuée en partenariat avec la société de biotechnologie new-yorkaise NeoStem. Celle-ci détient les droits exclusifs mondiaux de la technologie VSEL, acquis auprès de l’Université de Louisville. Les cellules VSEL ont été découvertes dans le sang de cordon humain. La technologie VSEL permet, à partir du sang périphérique, "d’identifier et d’isoler les ‘très petites cellules souches de type embryonnaire". Grâce à un facteur de croissance, il est possible d’activer la croissance de ces cellules dans le sang périphérique, elles sont alors collectées par aphérèse, un procédé utilisé dans les dons de sang. Cette nouvelle technique pourrait, selon les auteurs de l’étude, "permettre d’obtenir des cellules souches pluripotentes humaines". La société NeoStem "a développé des procédés de récolte et de congélation des VSEL provenant de donneurs pour une utilisation médicale future". L’utilisation des cellules VSEL pour la recherche clinique est en voie de développement aux Etats-Unis ainsi qu’à l’étranger.
Bulletins-electroniques.com 15/01/10